Publié le 6 avril 2018

Vers une meilleure pratique d’encadrement à l’Université Laval

Récemment le Journal de Québec a publié un article s’intitulant : « ces directeurs qui rendent leur étudiants fous » faisant référence aux relations parfois problématiques entre une direction de recherche et son étudiant.e.

L’AELIÉS est bien au fait de cet enjeu et est en voit de publier un mémoire important sur cette problématique vécue spécifiquement aux études supérieures. Ainsi, il nous apparait nécessaire de remettre certaines choses en perspective afin d’éviter de glisser des faits au sensationnalisme. Autrement dit, est-ce que tous les directeurs rendent leurs étudiants fous? Non. Est-ce que la relation d’encadrement entre un directeur et son étudiant peut être améliorée? Oui.

Plusieurs ressources et acteurs institutionnels du campus ont soulevé des problèmes chroniques vécus dans la relations d’encadrement, plus souvent qu’autrement au détriment des étudiants. Ainsi, des situations où la direction de recherche ne fournit pas assez ou pas du tout de rétroaction, n’offre pas de disponibilité, ou exerce une pression trop forte sur l’étudiant arrivent trop régulièrement. Toutefois, il serait faux de dire que tous les étudiants aux cycles supérieurs sont prisonniers de ce genre de situation. En effet, dans la majorité des relations d’encadrement, l’implication du directeur est très bénéfique pour l’épanouissement et le développement de l’étudiant tout au long de son cursus.

De plus, par la nature de la relation, l’étudiant ou l’étudiante est inévitablement vulnérable face à son directeur de doctorat ou de maîtrise. C’est un fait, dans la majorité des cas, l’accès au monde de la recherche et même au marché du travail dépend beaucoup des recommandations et des contacts du directeur ou de la directrice. S’il n’y a que rarement des dérapages générant des inconforts pour l’étudiant, force est de constater que ce phénomène existe quand même, que les conséquences sont lourdes pour les étudiants et que peu de mesures satisfaisantes ont été mises en place afin de limiter ces situations.

C’est pour cette raison que l’AELIÉS a pris la décision de documenter cet enjeu. Si nous évoquons autant de constats que de solutions dans notre mémoire, certaines pourraient être mise en vigueur pratiquement à coût nul pour l’Université Laval. On pourrait penser au plan de collaboration signé entre un directeur et son étudiant. Essentiellement, il s’agirait d’un guide de bonnes pratiques simple qui édicterait certaines balises comme les fréquences de rétroaction et des rencontres, le montant de la bourse le cas échéant, les attentes mutuelles, etc. On remarque que cette pratique procure plusieurs bénéfices et nous estimons qu’elle devrait être répandue et obligatoire dans l’ensemble des facultés.

Nous avons bon espoir que l’administration de l’université sera sensible à cet enjeu et qu’en ce sens elle mettra en place les mesures nécessaires. À ce propos, nous sommes heureux de constater qu’elle est ouverte et prête à travailler en étroite collaboration dans le but d’améliorer la présente situation.

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